Si vous arrivez sur ce blog pour la première fois, vous serez peut-être intéressés par mon guide de 36 pages sur le référencement : je vous explique comment référencer votre blog en 20 étapes.
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Comme vous avez pu le remarquer, j’ai été un peu moins présente ces derniers temps. Mais comme le dit si bien MamLucile du blog Epuisement maternel, il faut savoir faire des pauses pour éviter de s’épuiser. Il ne faudrait quand même pas faire un burn out ! Après ses conseils pour recharger ses batteries cet été, voyons comment faire pour garder le rythme et continuer de bloguer avec plaisir.
Nous connaissons l’épuisement parental, un peu plus l’épuisement professionnel. Nous ignorons trop souvent qu’il peut se manifester dans tous les domaines. Les blogueurs ne sont pas épargnés. Passionnés, investis, nous passons de nombreuses heures les yeux rivés sur nos écrans, les doigts posés sur le clavier. Très vite, nous pouvons perdre pied, nous laisser emporter par notre fougue jusqu’à nous épuiser. Voici quelques conseils afin d’éviter l’overdose.
Photo : Pixabay
Trouver le rythme qui vous convient
Il est important d’adapter son rythme de publication à son rythme de vie. Si vous travaillez 50 heures par semaine, que vos week-ends sont hyper chargés, il sera certainement trop ambitieux de prévoir cinq articles hebdomadaires.
De même, si vous sentez qu’à certaines périodes, vous avez besoin de diminuer la fréquence de publication, n’hésitez pas à le faire. Rien de pire que de se forcer à écrire pour en perdre le goût et l’inspiration puis surtout, diminuer la qualité de ses articles.
Je vois venir les pros du référencement qui me diront que pour être bien référencé, il faut publier régulièrement et ne pas changer son rythme tous les quatre matins. Certes, mais rien ne vous empêche de le faire de temps à autre sans en abuser, surtout si c’est pour continuer à proposer un contenu de qualité et ne pas perdre de l’audience, voire même en gagner.
Savoir faire des pauses
Comme dans tout métier, il est important de s’octroyer des périodes de prise de distance. Ce peut être un week-end, quelques jours, une semaine ou plus.
Ces moments permettent de mettre notre cerveau au repos. Bon, ok, je vous l’accorde, le cerveau d’un blogueur est en constante ébullition avec des idées qui lui viennent à tout moment, surtout à ceux où il s’y attend le moins… Mais, pendant ce temps, il fonctionne inconsciemment, c’est ce qui est important. Prendre du recul permet non seulement de se reposer, reprendre des forces et qui plus est de retrouver l’inspiration alors ne vous privez pas !
S’imposer des horaires
Penser blog jour et nuit sans répit est la pire des choses pour en arriver à l’épuisement. C’est aussi se couper du monde réel, de son entourage, de sa famille. Alors cadrez votre activité de blogueur. Nous sommes tous passionnés. Nos idées écrites sur notre bloc notes, nos doigts pianotant sur notre clavier, nous ne voyons pas le temps passer. Il y a toujours quelque chose à écrire, à améliorer, à modifier, un mail ou un message auquel répondre.
Si vous ne voulez pas vous essouffler à long terme, limitez vous en termes de durée quotidienne ou hebdomadaire, heure de fin maximale pour aller vous coucher ou passer à une autre activité, période de la journée, …
Personnellement, j’ai un seuil quotidien à partir duquel je n’écris plus de contenu de qualité et où les mots deviennent difficiles à trouver alors à quoi bon tirer sur la corde ?
Noter ses idées
C’est un bon moyen de se libérer l’esprit et surtout de ne pas oublier cette formidable idée de sujet pour un prochain article. Ayez toujours à votre disposition de quoi prendre des notes. Il s’agit, à nouveau, de pouvoir mettre son cerveau en mode pause pour lui redonner des forces.
Garder le plaisir de bloguer
Les blogueurs sont des passionnés des sujets qu’ils abordent, de l’écriture, de la communication. Nous prenons un grand plaisir à créer des articles à partir de toutes ces idées qui bouillonnent dans notre cerveau. Ce plaisir est notre carburant. Sans lui, nous ne serions pas autant investis, nos articles n’intéresseraient plus nos lecteurs et nos blogs n’auraient plus lieu d’être.
Alors puisque ce plaisir nous a permis de nous lancer, gardez le, choyez le précieusement. Dès que vous sentez qu’il est moins présent, prenez du recul, demandez vous pourquoi et agissez en conséquence.
Ecouter ses besoins et les accepter
Ne vous mettez pas la pression. Bloguez en vous respectant. Apprenez à vous connaitre sur le bout des doigts et adaptez votre manière de bloguer.
Vous sentez que vous avez besoin de déconnecter quelques jours ? Faites-le ! De nombreux outils vous permettront de programmer vos billets et de gérer leur publication sur les réseaux sociaux. Prévenez vos abonnés que vous ne pourrez leur répondre pendant quelques jours mais que vous ne les avez pas oubliés. Le tour est joué.
Au contraire, vous avez un besoin plus important d’écrire ? N’hésitez pas à publier quelques articles supplémentaires dans la mesure où vous avez suffisamment de sujets en réserve.
N’oubliez pas … Bloguez dans le respect de vous-même, avec plaisir et sans vous laisser griser par les statistiques. Ainsi, vous devriez aisément éviter l’épuisement…
A vous de jouer
Et vous, comment faites-vous pour garder le rythme et pour que bloguer reste avant tout un plaisir ? Partagez vos astuces dans les commentaires ci-dessous !
MamLucile [Epuisement Maternel]
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je suis en train de me faire une cession « trucsdeblogueuse » et ça aussi c’est une super source de motivation! 😉 surtout quand je sais que d’envoyer un ptit mot te met en joie! 😉
plus sérieusement… (enfin ça l’était déjà!) avoir un rythme c’est bien mais quand on sait lâcher prise justement! et ce n’est pas parce qu’un ne publie pas que l’on est moins actif! revoir « l’architecture » de son blog pour le rendre plus attrayant peut prendre un peu de temps et s’avérer à tous les coups positif, s’en occuper via les réseau sociaux aussi, aller à la rencontre « virtuelle » d’autres blogueurs est essentiel et demande qu’on y consacre quelques heures… et quand on travaille à côté on est forcément moins « productif »… mais c’est très bénéfique pour le blog, pour le moral du blogueur qui est derrière l’écran, et ça se ressent certainement dans les articles postés! s’écouter, prendre les bonnes pauses c’est ça aussi… non?
Merci Mia pour ce conseil précieux. Personnellement je suis pour la journée OFF une fois tous les 15 jours… juste une journée pour soi et éventuellement les copines !
Merci Mia, encore un très bon article ! J’appuie à 100% et c’est important de se connaitre et de se donner aussi des limites car sous prétexte qu’on est chez soi, il est très facile de dépasser un certain taux d’horaires et le burn out intervient lorsqu’il est déjà trop tard. PRENDRE SOIN DE SOI en toutes circonstances devrait rester bien présent dans nos esprits. Alors, comme c’est le temps des fêtes, faisons un break pour donner la qualité de nos conseils respectifs sur la nouvelle année.
Profitez-bien de votre famille et de vos amis !
à bientôt, Mia
Je blogue sans pression mais le temps imparti à bloguer est forcément au détriment de moments entre amis, famille, loisirs ou de sommeil. L’essentiel est de ne pas être esclave de son blog. Il faut raison garder et lever le pied pour ne pas entrer dans une phase de dépendance.
Ce sont de très bons conseils, car blogger peut très vite devenir une drogue comme les autres et nous mettre complètement KO. Ce qui compte c’est bien de faire les choses avec plaisir et de prendre ses distances quand c’est nécessaire. Avec le temps, on arrive à gérer de mieux en mieux et à anticiper le « burn out ».
Merci
Cela m’arrive quelques fois pendant l’année. Notamment en ce moment, où j’ai un manque de temps, d’inspiration, etc… Il y a déjà tellement à penser et à faire avant la période des fêtes que le blog ralenti le rythme. Souvent après avoir publier mes derniers articles pour les fêtes, le blog se prend des vacances car je sais que je ne pourrais pas suivre, et j’ai besoin de souffler, reprendre des forces, me retrouver avec mes proches et avec le travail à côté qui prend parfois beaucoup de temps et d’énergie j’en ai bien besoin…
Merci pour ces rappels à l’ordre. Oui bloguer peut être envahissant et transformer la passion en obsession. Et pourtant je ne suis que débutante, mais je ressens déjà les effets pervers de cette pression. Alors je vais essayer de prendre un peu de distance !
Salut la miss !
Je me retrouve tout à fait dans ce que tu écris. On est passionnée et du coup il est dur de s’imposer une limite surtout qu’on a toujours envie de partager et développer quelque chose d’encore mieux.
Je me suis dit qu’après Noël, je me faisais une pause d’au moins une semaine, ça sera très bien, j’en suis sûre…
Merci pour ces partages !
Un bel article.
Ce que je trouve trouve intéressant dans cet article c’est de pouvoir dire que cela peut arriver, d’annoncer les signes et de « dédramatiser ».
Comme tu le soulignes fort bien Mia, on se met la pression seule : ça bouillonne dans nos têtes et on blogue mais quand on a fait ses 60 heures dans la semaine, ce n’est pas toujours facile d’écrire régulièrement même si l’envie est là, même si la matière est présente…
Le risque est véritablement de se priver de la vie réelle.
K.
Merci beaucoup pour ton article. Pour ma part, j’utilise beaucoup la fonction « programmer » sur mon blog pour prendre de l’avance quand j’ai du temps. Ca me permet de moins me mettre la pression les autres jours. Je suis sur un rythme d’un petit article par jour de la semaine et un plus complet le dimanche. Avec une pause le samedi. Mais c’est vrai que j’ai tendance à me mettre un peu la pression pour essayer de maintenir ce rythme et j’ai du mal à me dire « Là, je n’ai pas le temps, tant pis, je saute un jour »
Finalement, même quand ce n’est pas pour le travail, on arrive à se mettre de la pression tout seul !!!!
Mon rythme actuel est d’un article par jour. Ça me convient plutôt bien car j’ai beaucoup de temps libre et écrire un article me prend rarement beaucoup de temps. En plus, ça donne un gros boost dans mes visites et ça me motive !
Lorsque je n’ai pas trouvé le temps ou suis trop fatiguée, je n’écris pas d’article. Comme j’en écris généralement tous les jours ce n’est pas grave à mes yeux 🙂
Une petite remarque sur cet article (par ailleurs bien écrit et plein de bonnes idées). Je pense qu’on peut effectivement s’épuiser à bloguer, à vouloir trop en faire, mais peut-on réellement comparer cela à la souffrance de personnes qui sont vraiment victimes d’un burn-out, que ce soit professionnel ou maternel ? Pour avoir lu sur le sujet et pour l’avoir observé, un burn-out peut être très destructeur et confronter à une profonde détresse qui est bien loin de la simple fatigue (même grosse)…
A employer le terme pour des situations qui n’ont rien à voir, on risque de le faire oublier et de minimiser ce que ces personnes vivent (« un burn-out ? oh, c’est pas si terrible, aucune raison d’avoir un arrêt de travail si longtemps ! »). S’il-vous-plaît… ne mélangeons pas tout. Reformuler l’introduction permettrait sans doute de clarifier les choses – parce que, pour avoir parcouru le blog de l’auteur, je vois bien qu’elle est tout à fait conscience de la gravité des conséquences d’un épuisement parental ou professionnel et je suis sûre que son but n’est pas de banaliser le burn-out, bien au contraire.
Bonjour Annette, je ne voulais pas forcément en parler sur mon blog, mais j’ai moi-même été victime d’un burn-out. Voilà, je n’entrerai pas dans les détails, en tout cas je ne l’ai pas juste lu ou observé, et je peux dire que j’aurais pu retomber dedans encore avec mes blogs, peut-être parce que j’en ai fait mon travail.
Donc aucune intention de banaliser le burn-out, et au contraire il faut aussi employer les bons termes pour ne pas minimiser cette fois-ci l’épuisement (et la souffrance, oui) du blogueur : il n’y a pas que des grosses fatigues qui guettent les blogueurs, la pression qu’on se met, les critiques de nos lecteurs, l’envie de faire bien, d’en faire trop, le fait de bloguer à des heures pas possibles, peuvent tout aussi être destructeurs et affecter la santé, que la pression et le stress, le harcèlement au travail (je ne parle pas de l’épuisement maternel car je ne connais pas). Peut-être que la différence avec le professionnel et le parental, c’est qu’on peut arrêter son blog (alors qu’il est plus difficile d’envoyer tout valser au boulot ou avec sa vie de famille), mais au final, ces blogs qui ferment peuvent s’apparenter à ces arrêts de travail : on arrête quand c’est déjà trop tard.
Merci pour tes conseils!!!!! Tu es vraiment top!
Ne surtout pas attendre le burn out ! De très bons conseils dans cet article que nous donne MamLucile, merci 😉
A très bientôt sur les blogs 😉